Les murs de soubassement

la livraison des matériaux est prévue le 6 juin après-midi : briques, sable, fers à béton, sacs de chaux… Guillaume gère l’emplacement de chaque matériau sur le terrain, chaud, chaud ! et pourtant le terrain a une surface de 2500 m² !! il faut penser au stockage du bois, des bottes de pailles...

L’acquisition de la panoplie du petit maçon devient indispensable ...entre autres :
- une bétonnière maouss costaud, (mais est-ce un bon choix car qui dit grosse bétonnière
dit gros biscotos !
- brouettes, pelles, pioches, truelles, auges et j’en passe…

des règles, niveaux, fil à plomb…
- un long tuyau d’arrosage, des seaux (une vieille baignoire constituera une réserve d’eau), des brosses, éponges et patati et patata...

On achète également un fil de cuivre (150 euros produit cher ! ) qui fera le tour des fondations pour afin de constituer une bonne prise de terre.


Attention à bien ranger tout ce matos car les vols sont fréquents sur les chantiers !!

Jusqu’au 15 Juin, guillaume va travailler tous les jours de 8h –12h et 13h30- 18h30 avec Louis et Jean. Il n’est pas facile de trouver sa place dans ce petit groupe de travailleurs. L’experience de Louis, ses connaissances font qu’il devient un peu le chef !! Guillaume s’incline.

Il s’agit maintenant d’édifier le mur de soubassement qui sera en briques (questions : quelle hauteur ? quelle largeur ? ) Les réponses apportées sont visibles sur les photos.
Jean fait les joints et Guillaume se coltine la bétonnière, attention aux dosages ! Louis « maçonne » avec de la « colle » pas trop liquide…
Pour être passer quelquefois sur le terrain, je peux dire que ça travaille dur et que les pauses sont rares !!

Après le 15 juin, tout n’est pas fini. Guillaume et Louis poursuivent les travaux les mercredis et samedis. Je donne un coup de main à ma mesure pour faire les joints et je réussis même à faire 2 bétonnières !! (3 seaux de sable avec des grosses pelles, 1 seau de chaux et de l’eau en fonction de la consistance).

Lolo en pleine action !

Le 4 juillet à 13h30 top chrono le mur de soubassement est fini et bien fini !! Un grand merci à Louis qui a fait un travail rigoureux et qui est vraiment une personne sur qui l’on peut compter.


Le 10 juillet à 8h papa et Luc sont venus aider Guillaume pour couler l’arase en béton sur laquelle viendra s’appuyer toute l’ossature de bois. Un tapis bituminé sera ensuite posé sur cette lisse basse (elle sera, au grand dam de Guillaume, abîmée lors de la construction de l’ossature.

Ci-contre l'arase et les plots sont coulés.

Dès que la pluie cesse, l’équipe se met au travail sous la houlette de Guillaume. Luc est à la bétonnière, papa coule le béton dans les poteaux et dans la gouttière/tranchée (que Guillaume avait soigneusement découpée dans le mur de soubassement).

Je suis venue donner un coup de main l’après-midi pour « faire les niveaux » pendant les siestes de Jeanne et d’Elise sous la surveillance attentive de leur mazette.

Ce genre de travail est gratifiant car à la fin de la journée, tout était fini …

Les fondations

C’est plutôt un truc de garçons, mais Guillaume m’a tout expliqué alors je vais essayer de raconter… Tout le monde vous le dira « les fondations , c’est super important : la maison repose dessus ! » Ok.
Guillaume a décidé de les faire lui-même. Il prend conseil auprès d’un maçon professionnel pour faire tous ses calculs, les dosages… Ce maçon viendra également sur le terrain à des moments clés de la construction pour aider, montrer des façons de faire…et constater les dégats (je plaisante...). Me voilà donc rassurée ! D'autant plus que Guillaume sera aidé par 2 bénévoles afin que les travaux avancent plus vite et que nous respections les délais que l’on s’est fixés.

  • Quelques points techniques.
  • La semelle filante : elle fait tout le tour de la maison. Le terrassier va creuser un « couloir » de 1m de profondeur et environ 1m de largeur. Au fond, il y aura le ferraillage. Par dessus, la toupie coulera du béton.
  • Il faut « affiner » les fouilles avec une pioche avant de mettre le ferraillage au fond.
  • Le poids de poteaux porteurs sera supporté par 12 plots en béton armé. Ils devront être ferraillés et bétonnés !

La toupie de béton est programmée pour le 12 juin. 13H30 pile poil : arrivée de la bête avec sa trompe géante pour pouvoir déverser le béton partout. Jeanne assiste et commente le spectacle.

Guillaume avoue qu’il a sous estimé la quantité de travail qu’il restait ( plots à coffrer, mur de BTC). C’est speeeeeeedd …sauf pour Elise qui dort bzz, bzz, bzz

Les tranchées et fouilles

Les travaux de terrassement

Par curiosité nous avons demandé au terrassier s'il fournissait et posait les cuves de récupération d’eau. Oui oui, mais ohlalala comme c’est cher ; nous décidons de voir cela plus tard ! Nous avons contacté 4 terrassiers mais ce n’est pas très évident de comparer les devis car ils utilisent tous des termes différents…Tarifs forfaitaires...tarifs à la durée, aux volumes...

Rendez-vous est pris pour le lundi 4 Juin 2007 ! Guillaume fixe donc son congé paternité (11 jours) du 4 juin au 15 juin. Le risque est que le terrassier ne soit pas au rendez-vous . Finalement il n'y aura qu'un jour de retard, les travaux commencent le 5 juin 2007 : le talus est défoncé, le chemin et la maison sont décaissés ! Le soir, il faut replacer les chaises pour délimiter les fouilles, les plots ainsi que le mur de BTC. De 18 h à 21h, on saute par-dessus les ficelles, on prend l’aplomb, on trace… Jeanne est à la maison avec Justine et Elise écoute le chant des oiseaux dans son berceau. C'est un peu rock'n roll !

Le lendemain, 3 camions bennent les 15T de cailloux prévus pour le hérisson de la dalle. Encore sur place, le terrassier avec son gros tractopelle a pu benner sans difficulté les 2/3 des cailloux dans le milieu de la maison : drôlement mieux que pelles et brouette !! et moins fatigant. Hélas les fouilles de certains plots des fondations sont comblées de pierres, il faudra les vider, et cela manuellement. Bonjour la galère.

Surprise, pas très bonne : la terre de notre terrain est très caillouteuse, ce sont pleins de morceaux de schistes. Du coup, cette terre que nous pensions utiliser pour les enduits de notre maison va plutôt nous encombrer !!

L'implantation de la construction

Nous avons utilisé le plan de masse et les bornes placées sur le terrain par la géomètre pour placer les chaises indiquant tous les angles de la maison. Mais attention il faut toujours vérifier l’angle droit entre 2 murs.
Les chaises seront placées à 1m à l'extérieur de l'implantation pour que les engins puissent creuser à l'aise.

Il s’agit également de positionner :
·
le cellier dont le mur Est est légèrement décalé par rapport au mur Est de la maison
· le bassin de récupération d’eau de pluie ; (que l’on estime à 10m3)
· le bassin de filtres plantés
· la mare d’une surface de 40 m²
· le chemin d’accès à la maison (3m min. de large) ainsi que les places de parking
- l’entrée sur le terrainI

Il faut enfin prévoir une place suffisante pour les stockages des matériaux de construction et pour les manoeuvres des camions et des engins sur le terrain.

Notre projet




Ci-joint une simulation de la maison et les plans de l'étage et rez de chaussée réalisés par l'architecte.

On va retrousser nos manches... Surtout Guillaume d'ailleurs.


Le terrain

En préambule je préviens les lecteurs que la rédactrice (Lolo) est encore une "quiche" en matière de Blog (dixit son frère), mais qu'elle ne demande qu'à apprendre. Je nous présente : moi, c'est Lolo, lui, c'est Guillaume, heureux parents de Jeanne et Elise.

La rédaction du blog commence en octobre 2007 ; la construction ayant démarré en juin.

Le terrain est situé sur une petite commune d'Ille et Vilaine.

D’une surface de 2500m² il est situé dans la campagne, c’est un grand pré, sain, bordé d’une rangée d’arbres (chênes, cerisier, noyer) qui appartiennent (hélas) à la voisine. Il est orienté plein sud dans sa grande dimension.